Un test d’ADN pour mieux dépister le cancer du sein

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(Photo : Fondation du cancer du sein du Québec)

Une nouvelle approche de dépistage du cancer du sein pourrait diminuer, et même éliminer le nombre de décès chez les femmes atteintes de cette maladie.

Il s’agit du projet Perspective développé par 20 chercheurs au CHU de Québec qui évalue les risques de développer un cancer à partir d’une combinaison de facteurs, et non seulement en tenant compte de l’âge.

La PDG de la Fondation cancer du sein du Québec, Karine-Iseult Ippersiel, explique qu’à partir d’un prélèvement de salive, il est possible d’analyser l’ADN d’une femme et identifier des marqueurs associés au risque de développer un cancer :

 

Le test et les informations personnelles donnent un score de risque pour chaque femme.  Celles qui sont plus élevées, peu importe l’âge, font un dépistage alors qu’en ce moment seules les femmes de 50 ans et plus ont accès à une mammographie.

Karine-Iseult-Ippersiel précise qu’avec cette procédure le taux de survie à un cancer du sein pourrait atteindre le 100 % :

 

Pour l’instant, Québec est à regarder d’étendre le dépistage aux femmes de 45 ans à 49 ans, ce qui n’est pas la solution idéale :

 

Selon la Fondation cancer du sein du Québec, le nombre de cancers a augmenté de 45 % chez les femmes dans la vingtaine.

Une pétition de 42 000 signataires a été déposée à l’Assemblée nationale en octobre pour faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte cette nouvelle stratégie de dépistage.