Le Camp de la rivière veut un débat de fond sur la Loi sur les terres du domaine de l’État

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La Cour supérieure du Québec maintient l’interdiction pour le Camp de la rivière de tenir de la formation sur la désobéissance civile sur les terres du domaine de l’État.

Le jugement est tombé hier, alors que le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles demandait le renouvellement de l’injonction interlocutoire provisoire à cet effet.

Un nouveau rendez-vous a été mis au calendrier pour le 2 octobre, date à laquelle les 2 parties seront convoquées pour débattre sur le sujet.

Le porte-parole du Camp de la rivière, Pascal Bergeron, explique en quoi la réglementation lui pose problème.

 

Il explique vouloir tenir un débat de fond sur la question.

 

Rappelons que les militants environnementalistes devaient tenir les ateliers de formation sur la désobéissance civile du 25 mai au 3 juin, sur le site du camp. Ils ont finalement eu lieu, mais à des endroits différents qui n’étaient pas sur les terres du domaine de l’État.

Selon Pascal Bergeron, les installations du Camp de la rivière pourront demeurer en bordure du chemin donnant accès aux puits Galt de Junex et de la route 198, près de Gaspé, au moins jusqu’au 2 octobre et au-delà, le temps que le point spécifique sur la demande d’expulsion du ministère soit traité.

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