Malgré les pressions de l’Assemblée nationale, le député de Gaspé ne s’attend pas à ce que le DGEQ modifie son rapport sur la refonte de la carte électorale.
Au début décembre, le directeur général des élections a déposé, à l’Assemblée nationale, son rapport comprenant notamment l’élimination d’un comté sur la pointe gaspésienne, impliqué par la fusion de Gaspé et Bonaventure.
Le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, rappelle toutefois l’assentiment général de ses collègues élu de tous les partis pour la préservation de la représentativité de la Gaspésie à l’Assemblée nationale.
Après avoir écouté les représentations des députés sur le sujet, le DGEQ doit en publier une dernière version sur la Gazette du Québec, en janvier, afin d’en officialiser le contenu. Stéphane Sainte-Croix ne s’attend pas à ce que cette version comporte des changements :
Si l’option de l’appel est sur la table, le député de Gaspé aimerait quand même apporter des modifications à la loi électorale, notamment pour inclure d’autres critères nécessaires à la santé démocratique des régions :
Quant à l’annonce d’une loi spéciale qui viendrait caractériser la Gaspésie comme exception à la loi électorale, comme pour les Îles-de-la-Madeleine, Stéphane Sainte-Croix estime que ce n’est pas le bon véhicule. Selon lui, aujourd’hui, c’est la Gaspésie qui est touchée, mais demain, ce sera la Côte-Nord ou encore le Bas-Saint-Laurent. Il affirme qu’il est nécessaire, pour le maintien la légitimité de l’Assemblée nationale quant à la représentation du Québec, de préserver le poids démocratique des régions.
Le député de Gaspé affirme déjà passer environ 30% de son temps en déplacement sur le territoire.
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