CRAINTES DES ENSEIGNANTS

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Une classe dans une école primaire. Photo: Archives.

 

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Les travailleurs de l’éducation demandent à la partie patronale de respecter leur autonomie de travail.

Hier soir, une centaine de membres du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec se sont rendus au conseil des commissaires de la Commission scolaire René-Levesque pour présenter un portrait de la tâche des enseignants qui est remplie à capacité.

Le syndicat est en négociation dans le cadre du renouvellement de la convention collective.

Les enseignants craignent de se faire imposer des semaines de 35 heures de présence physique à l’école, au lieu des 32 requises actuellement.

Ils s’inquiètent aussi que Québec mette fin au temps de travail de nature personnelle de l’enseignant pour la remplacer par une tâche assignée par la direction.

Selon le syndicat, en plus d’attaquer directement l’autonomie professionnelle des enseignants, ces deux éléments combinés ajoutent l’équivalent de 8 heures de travail au personnel.

La semaine actuelle de travail, dont la charge dépasse déjà les 40 heures pourrait être augmentée au-delà de 48 heures.

Ces demandes sont inacceptables, surtout que pas moins de 22% des enseignants vivent un degré d’épuisement élevé, comme l’explique Nathalie Fournier, présidente du Syndicat des travailleurs de l’enseignement de l’Est du Québec :

Le contrat de travail des enseignants est venu à échéance le 31 mars. Le syndicat représente environ 2200 membres.