Investissements majeurs dans la Garde côtière et Pêches et Océans Canada

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Le gouvernement Trudeau a promis d’injecter 1,2 milliard de dollars sur 6 ans dans la Garde côtière canadienne et dans le ministère des Pêches et des Océans, qui souffrent de sous-financement depuis des années.

L’argent servira entre autres à entretenir la flotte de navires vieillissants de la Garde côtière ainsi que des aides à la navigation et de l’équipement de communication.

Il servira aussi à financer la formation de nouveaux employés, à surveiller les stocks de poisson et à renouveler les radios et les réseaux de transmission des brise-glaces de la Garde côtière.

Le service fédéral dispose de 116 navires, 22 hélicoptères, 17 000 aides à la navigation et 300 pylônes radio pour s’acquitter de sa mission de surveillance et de protection des eaux canadiennes. Mais ces ressources sont insuffisantes pour répondre aux besoins.

Selon une note d’information interne obtenue par La Presse canadienne , la Garde côtière réaffecte depuis des années des sommes d’argent destinées à l’entretien de ses navires pour assurer le maintien de ses opérations. Cette façon de faire a eu des effets pervers. En 2013-2014, par exemple, plus de 1500 « jours d’opération » ont été perdus à cause de problèmes mécaniques à bord des navires vieillissants de la Garde côtière.

Une révision menée au cours de la dernière année a conclu qu’il y avait « un besoin pressant de nouveaux investissements pour assurer la livraison de services qui permettent de sauver des vies, de protéger l’environnement maritime, de créer des emplois et de générer une croissance économique durable ».

Le gouvernement canadien prévoit remplacer certains des navires, dont certains ont presque 50 ans, dans le cadre de sa Stratégie nationale de construction navale. Un nouveau navire de recherche scientifique doit d’ailleurs être livré au début de l’année prochaine.

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