Selon les plus récentes données, l’espèce en voie de disparition comptait environ 384 individus en 2024.
C’est huit baleines de plus qu’au recensement précédent, ce qui traduit une faible hausse de 2,1%.
Les cétacés semblent donc reprendre de la vigueur après avoir connu un creux en 2020. Toutefois, plusieurs enjeux minent le rétablissement de la population.
D’une part, les bas taux de reproduction et de naissances. Il faudrait qu’au moins 20 baleineaux viennent au monde chaque année pour soutenir la croissance de l’espèce et compenser les mortalités. La moyenne annuelle des naissances tourne plutôt autour de la dizaine.
D’autre part, l’activité humaine, qui demeure le plus grand obstacle à la survie des baleines noires, notamment à cause des collisions avec les navires et les empêtrements dans des engins de pêche.
Selon les données de Pêches et Océans Canada, l’espèce pourrait se rétablir à un niveau sain dans un horizon de 35 à 100 ans, « si les menaces sont atténuées adéquatement ».

