La tendance au réchauffement persiste dans le golfe du Saint-Laurent.
Entre mai et novembre 2024, la température des eaux de surface était en moyenne 1,6°C plus élevée que la normale historique, battant un nouveau record apprenait-on dans une présentation publique de l’Institut Maurice-Lamontagne.
D’entre tous les secteurs monitorés, c’est le plateau madelinien qui sortait le plus de l’ordinaire, selon le scientifique Peter Galbraith.
Le couvert de glace de 2024 dans le golfe était presqu’inexistant avec un volume de 6 km3, expose M. Galbraith.
La couche intermédiaire froide estivale, qui en a résulté, s’est aussi amincie et réchauffée.
Dans les profondeurs de plus de 150 mètres, le portrait s’est légèrement amélioré, souligne Peter Galbraith :
Il ajoute que la vague de refroidissement ne s’est pas rendue jusqu’aux eaux profondes de l’estuaire du Saint-Laurent, qui ont enregistré de nouveaux records de températures.