Afin de pouvoir poursuivre le processus en vue de la reprise de l’exploitation de cuivre à Murdochville, Métaux Osisko doit relâcher 35 milliards de litres d’eau dans la rivière York.
L’entreprise a présenté le projet aux citoyens lors d’un café rencontre hier soir, à Murdochville. Le chef de la direction de Métaux Osisko, Robert Wares, affirme pouvoir procéder au dénoyage avec un impact environnemental pratiquement nul :
La stratégie comprend l’utilisation de floculants et de coagulants afin de permettre au cuivre de former des agrégats qui se précipiteront au fond de trois bassins de rétention différents. Métaux Osisko mise sur la technologie déjà utilisée dans les usines de traitements d’eau au Québec :
L’entreprise collabore aussi avec différents instituts scientifiques afin de bien monitorer l’impact du dénoyage sur la flore et la faune gaspésienne. Des projets de recherche sont d’ailleurs en cours avec l’Institut national de recherche scientigfique (INRS) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Le Secrétariat Mi’gmawei Mawio’mi, la Société de gestion des rivières de Gaspé, le Conseil régional de l’environnement et le Conseil de l’eau du Nord de la Gaspésie collaborent aussi. À nouveau, Robert Wares :
Métaux Osisko vise actuellement le début du dénoyage à l’automne 2026. Le processus pourrait prendre jusqu’à sur trois ans.

Selon les prévisions actuelles, Robert Wares envisage le début de l’exploitation pour 2032. Si les gouvernements provinciaux et fédéraux s’entendent pour simplifier le processus d’études environnementales, il précise que l’opération pourrait être devancée significativement.

