Des enfants découvrent le mont Saint-Pierre pour l’amour du plein air

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La municipalité de Mont-Saint-Pierre

Dans le cadre d’un projet voulant promouvoir le plein air auprès des enfants et adolescents, deux grandes randonneuses partent le 14 juin pour gravir le mont Saint-Pierre avec des élèves du primaire.

Trois classes du deuxième cycle, c’est-à-dire avec des élèves de troisième et quatrième année, issues de trois écoles différentes à Marsoui, Mont-Louis et Gros-Morne participent à cette ascension. Bien qu’elles ne se connaissent pas, les deux grandes randonneuses Virginie Le Blanc, 34 ans, et Alexiane Huard, 25 ans, accompagneront donc les enfants et partageront la richesse de leur périple accompli l’été dernier lors de la pandémie. Ces deux femmes ont toutes deux parcouru le Sentier International des Appalaches, le SIA.

L’origine de ce projet, chapeauté par l’unité régionale loisir et sport Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine (l’URLS GÎM), puise sa source d’une étude lancée en 2018 qui dresse un portrait du plein air en Gaspésie. Une des principales faiblesses du rapport était la méconnaissance des locaux de leur propre territoire et de leurs opportunités d’activités accessibles dans la péninsule. Ainsi, le projet d’allier deux grandes randonneuses à des écoles primaires a pour but de soulever les passions de partir à l’aventure dès un très jeune âge. La montée du mont Saint-Pierre culmine donc vers la fin de ce projet amorcé en hiver 2019.

Tout en inculquant leur savoir sur la sécurité en forêt et la reconnaissance des sentiers aux enfants, elles essaieront aussi de faire comprendre la motivation derrière les longues randonnées en plein air. Confondre les sceptiques du plein air demeure leur mission. Des ateliers de déshydratation d’aliments ont également été réalisés tout au long du processus. Aussi, une attention particulière aux oiseaux afin de susciter la flamme de l’ornithologie et reconnaître les divers chants. Pour Virginie, il n’y avait aucun doute d’embarquer dans le projet. « Je suis une gaspésienne lover depuis que je suis toute petite, donc après avoir bénéficié autant du territoire, ça me fait vraiment plaisir de le partager aux autres», s’exclame-t-elle.

Les deux femmes travaillent chacune en travail social alors ça allait de soi de raconter leur histoire et de donner de leur temps pour les autres. D’autant plus que Virginie pratique l’activité physique auprès des réfugiés et jeunes décrocheurs pour les réinsérer dans leur milieu.

Le mont Saint-Pierre demeure aussi une montagne symbolique selon Alexiane Huard puisque 400 KM après le début de la traversée du SIA enfoncé dans les bois, ce mont offre la première vue imprenable sur le fleuve.

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