Devant gérer ses liquidités de façon stratégique, la Société de chemin de fer de la Gaspésie retarde l’inspection du pont de Cascapédia.
Ce report évite à l’entité propriétaire du rail, protégée par la Loi sur les faillites et l’insolvabilité, de devoir payer des frais de 20 mille dollars généralement associés à ces travaux d’inspection nécessaires.
Par contre, cette décision a pour effet d’empêcher la circulation de wagons à l’Est de Cascapédia. 3 des 4 clients réguliers s’y trouvent : Fabrication Delta et Rail GD à New Richmond et la Coopérative agricole de Caplan.
Toutefois, explique le président de la Société de chemin de fer de la Gaspésie, Éric Dubé, le syndic de faillite a jugé que les travaux d’inspection sur le pont de Cascapédia pouvaient être retardés parce qu’aucun transport n’était prévu d’ici la mi-février :
Les travaux pour redresser les finances du rail et l’état des infrastructures se poursuivent avec le gouvernement du Québec qui est interpelé par la Société du chemin de fer de la Gaspésie.
Éric Dubé sent que Québec comprend l’importance du rail pour l’économie gaspésienne, une économie dont le volet industriel s’oriente sur l’axe ferroviaire :
D’ici à Noël ou au courant de la période des Fêtes, la Société du chemin de fer pourrait déposer sa proposition aux créanciers et aux partenaires du gouvernement.