Chasse au phoque : besoin de simplifier la réglementation

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Patrick Vincent est l'un des trois présidents des États généraux du phoque. (Photo : CFIM)

Le besoin de simplifier et de moderniser la réglementation entourant la chasse a été souligné à gros traits par les participants au cours de la première journée des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent.  

Accès aux informations, politiques désuètes vis-à-vis les réalités actuelles, chemin de croix pour obtenir son permis… Le président du volet Réglementation, le retraité de Pêches et Océans Canada Patrick Vincent, constate un consensus sur la question :

 

Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, est du même avis. 

À ses yeux, le plus important enjeu est que la réglementation n’est pas adaptée à la transition du phoque du Groenland vers le phoque gris. Ce refrain a été repris par d’autres participants au cours des délibérations. 

Mercredi après-midi, les intervenants de l’industrie ont modifié, amendé, réaligné six recommandations liées au cadre réglementaire. 

Celle qui a suscité le plus de discussions porte sur le double statut du phoque, qui est considéré comme un poisson par Ottawa et une viande par Québec. Quelques personnes ont hoché de la tête à lorsque la suggestion de créer une catégorie à part, “mammifères marins” a été faite. 

Les États généraux du phoque se poursuivent jusqu’à vendredi à Matane. 

Les co-organisateurs de l’événement ont d’ailleurs glissé qu’une rencontre avec le cabinet de la ministre fédérale des Pêches, Joanne Thompson, était prévue dans les jours suivant le grand chantier.