Devant les obstacles apparents entourant l’application de la loi par les agents des pêches, le député bloquiste Alexis Deschênes demande de prolonger les audiences pour rencontrer plus de témoins.
Les agents seraient parfois réticents à intervenir face à un comportement répréhensible, même s’il y a plusieurs signalements. Selon plusieurs témoignages, ils seraient exposés à des directives politiques.
Une professeure agrégée en criminologie de l’Université de Moncton, Véronique Chadillon-Farinacci, a déclaré le 23 octobre qu’à la lumière de ses recherches, la Loi sur les pêches n’est peut-être pas appliquée de façon neutre.
Devant le comité permanent des pêches, elle a signifié que les agents sont terrifiés face à leur employeur, le ministère de Pêches et Océans Canada :
Depuis 2 semaines, plusieurs témoignages ont corroboré celui de la professeure Chadillon-Farinacci. Pour le député bloquiste de la Gaspésie-les Îles-Listuguj, Alexis Deschênes, les affirmations sont troublantes :
La situation ne serait pas propre à l’Atlantique. Sur le fleuve Fraser, le plus grand fleuve de la Colombie-Britannique, l’agent des pêches à la retraite Randy Nelson n’hésite pas à parler d’entrave par des supérieurs au ministère.
Le député gaspésien à la Chambre des Communes demande que le comité ajoute 3 réunions au calendrier pour rencontrer des agents, la direction de la conservation à Pêches et Océans Canada, le sous-ministre, des représentants de la GRC ainsi que de la Garde côtière.

