Intérêt des Premières nations pour la filière phoque

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Des phoques gris. Photo : Ministère des pêches et des océans.

Les communautés autochtones gaspésiennes manifestent aussi leur intérêt pour le développement de la filière phoque. 

L’Association de gestion halieutique autochtone Mi’gmaq et Wolastoqey, (l’AGHAMW) était non seulement présente aux États généraux du phoque qui ont eu lieu à Matane, mais a aidé à les organiser. 

Le phoque occupe une place centrale au sein des communautés, rappelle la directrice générale de l’association, Catherine Lambert Koizumi. 

Elle souligne que les deux nations chassent l’espèce à des fins de subsistance, mais se butent à des enjeux structurels pour déployer un volet commercial : 

 

Catherine Lambert Koizumi ajoute que l’AGHAMW a le phoque dans la mire depuis longtemps et s’occupe notamment des relevés d’abondance de la population de pinnipèdes dans la zone protégée du Banc des Américains. 

L’association espère pouvoir étendre son expertise dans toutes les facettes (réglementation, science et valorisation), mais croit que des ressources supplémentaires – en infrastructures et en financement, entre autres – doivent être accessibles pour consolider l’industrie du phoque.