Le fait que Pascan Aviation forme des pilotes comme agents de bord pour maintenir ses vols pendant la grève révolte les syndiqués.
Sur les réseaux sociaux, les employés accusent le transporteur de choisir une « voie dangereuse » en agissant de la sorte. Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente le personnel de bord, questionne aussi la légalité de cette décision.
De plus, selon les salariés, Pascan aurait approché des gens dès avril afin de savoir s’ils voulaient remplacer l’équipage de cabine en cas de conflit de travail.
Ils sont d’avis que cette façon de faire contrevient à la loi fédérale anti-briseurs de grève, qui interdit aux employeurs de recourir à des travailleurs de remplacement lors de débrayages et de lock-outs.
Rappelons que les agents de bord de Pascan sont en grève générale illimitée depuis mardi en raison du peu d’avancement dans les négociations, entamées en mai pour le renouvellement de leur convention collective.

