Le directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels de la Gaspésie craint que le homard fasse les frais d’un ralentissement économique éventuel aux États-Unis.
L’administration Trump a imposé à minuit aujourd’ui des tarifs de 25% sur la majorité des produits qui entrent aux États-Unis.
Le directeur du Regroupement, O’Neil Cloutier, s’inquiète de l’instauration de tarifs, mais il croit que les impacts sur l’industrie du homard seront moindres que dans d’autres domaines. Près de 65% du homard du Québec est vendu sur le territoire québécois et la faiblesse du dollar canadien pourrait venir compenser l’augmentation du produit, fait remarquer le représentant des homardiers.
Par contre, en cas de récession, les consommateurs pourraient être amenés à revoir leurs dépenses, surtout face aux protéines de luxe comme le homard.
C’est là que l’industrie pourrait subir les impacts les plus directs, selon O’Neil Cloutier :
Le représentant des pêcheurs souhaite donc obtenir une place aux tables de négociation nationales, au même titre que les transformateurs de produits marins :
Une demande a été faite en ce sens auprès de Pêches et Océans Canada. Le représentant des pêcheurs attend toujours une réponse.