Les producteurs agricoles de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine traversent une crise des dépenses.
Ils demandent d’être soutenus par les gouvernements.
Depuis 2019, les dépenses ont augmenté de 30 % mais les revenus de seulement 10%, estime le président régional de l’Union des producteurs agricoles, Sylvain Arbour, qui possède une production d’agneau. Depuis 2 ans, l’entreprise ne génère pas de salaire, ni à sa fille, sa conjointe et lui :
Le producteur gaspésien tenait une conférence de presse ce midi à New Richmond, en marge de l’Assemblée générale annuelle de la section régionale de l’UPA. À ses côtés, Paul Doyon, le vice-président du syndicat agricole sur la scène nationale, soutient qu’à distance des grands marchés, les producteurs ne peuvent faire face sans aide aux défis de l’éloignement :
L’Union des producteurs agricoles dénonce notamment la tarification du carbone dans le secteur agricole québécois :
L’UPA demande de garnir plus généreusement les ententes spécifiques aux régions. Sylvain Arbour convient que le coût des terres est plus faible en Gaspésie mais il ajoute que les conditions de culture sont moins favorables :
Au Québec, moins de 1 % du budget est dédié à l’agriculture, avance l’UPA qui réclame un rehaussement des sommes consenties à ce secteur d’activités.

 
                
 
		