Les agents de protection de la faune affirment qu’ils n’ont plus les moyens d’assurer leur mission.
Martin Perreault, président du Syndicat des agents de protection de la faune, accuse le gouvernement de laxisme. Il explique que les agents ne sont pas assez nombreux en Gaspésie et il accuse les autorités d’embellir le tableau.
Le ministère mentionne la présence de près de 60 agents dans le district sud-est qui inclut la région de Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie-les-Îles. Pourtant sur le terrain, la Gaspésie regroupe à peine 15 agents. Voici Martin Perreault :
De plus, le manque d’agents sur le terrain permet aussi aux braconniers d’utiliser les technologies mises en place par le gouvernement afin de se soustraire aux vérifications. Il donne en exemple l’enregistrement en ligne des gros gibiers qui ouvre la porte à une foule d’abus :
Certains bureaux régionaux n’ont plus de numéro de téléphone et les appels sont transférés directement à la ligne SOS braconnage qui est elle-même souvent en bris de service en raison d’un manque de personnel.
Martin Perreault affirme aussi que les opérations d’envergure, où des dizaines d’agents se déplacent dans une région pour quelques jours, ont peu d’impact le reste de l’année et vise surtout à faire une démonstration de force dans les médias alors que sur le terrain la réalité est tout autre.