
Québec annonce un partenariat entre Hydro-Québec, le Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (MMBC) et l’Alliance de l’énergie de l’Est afin de développer l’éolien sur le territoire des Mi’gmaq du Gespe’gewa’gi.
Hydro-Québec estime que le potentiel d’exploitation éolien de la Gaspésie et de l’est du Bas-Saint-Laurent permettrait d’ajouter jusqu’à 6 000 mégawatts au réseau.
Selon les estimations du gouvernement, 18 milliards de dollars d’investissements pourraient être nécessaires afin de développer des infrastructures. À ce montant s’additionneraient aussi plusieurs autres milliards afin de développer le réseau de transport d’électricité jusqu’en Gaspésie. Rappelons qu’en novembre dernier, le gouvernement avait annoncé la mise en place d’une ligne de transport de 315kV de 175km pour relier le Témiscouata à la vallée de la Matapédia.
L’annonce de ce partenariat s’inscrit dans la volonté du gouvernement québécois de doubler la production énergétique de la province d’ici 2050.
L’entente prévoit qu’Hydro-Québec aura la moitié des parts, alors que les autres partenaires se sépareront l’autre 50%. On écoute le premier ministre, François Legault :
Si l’annonce d’aujourd’hui reste prospective, c’est-à-dire qu’aucun développement éolien concret n’a été annoncé, François Legault se réjouit du partenariat :
Selon la nouvelle PDG d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, il s’agit du plus grand chantier énergétique en Amérique du Nord :
Si le gouvernement écarte encore l’idée d’imposer des clauses de contenu local dans les appels d’offres afin de favoriser les entreprises québécoises ou gaspésiennes, la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, s’est voulue rassurante pour la région :
Frédéric Vicaire, directeur général de la MMBC, affirme que le développement éolien du territoire générera des retombées concrètes et durables pour la Nation, le territoire et les générations futures, tout en renforçant leur rôle de gardiens de la terre.
Dans le cadre de l’entente, une démarche structurée sera entreprise par trois communautés du territoire afin d’évaluer l’acceptabilité sociale et environnementale du développement éolien dans la région.