Trop tôt pour mesurer l’impact de la grippe aviaire

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Photo: Richard O'Leary

Le retour des oiseaux migrateurs laisse présager une recrudescence des cas de grippe aviaire, mais le ministère de la Faune ne peut prédire si le taux de mortalité sera affecté.

 

Ariane Massé, biologiste en santé de la faune pour le ministère e de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs, explique que les oiseaux sauvages sont des espèces résilientes.

Il serait hâtif de prévoir leur taux de mortalité au cours des prochains mois :

 

Interrogée sur la propagation de la souche H5N1 de la grippe aviaire à d’autres espèces animales, elle relève des cas chez les charognards ayant consommé des bêtes malades, en plus de quelques infections chez des phoques communs qui partagent l’habitat des eiders à duvet.

La biologiste souligne toutefois qu’aucun cas de contamination humaine n’a été recensé au pays jusqu’à présent :

 

Ariane Massé rappelle que les animaux morts ou malades ne doivent pas être manipulés à mains nues, et que les propriétaires d’animaux de compagnie doivent les garder en laisse pour éviter le contact avec les carcasses.

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