Un projet de valorisation pour le loup-marin

9
Le burger « Phoque Bardot » du restaurant Coté Est, dans le Kamouraska. (Photo : Facebook Mange ton Saint-Laurent)

Un groupe veut développer la mise en marché du phoque en valoriser toute la carcasse en un seul lieu.

Un projet pilote a été déposé au MAPAQ.  Cette initiative s’inscrit dans la continuité des États généraux du phoque qui ont eu lieu à Matane.  Les promoteurs s’intéressent à la viande, à la peau et au gras.

La boucherie du phoque ne se fait au Québec qu’aux Îles-de-la-Madeleine.  Le projet sur la table permettra de tester les étapes liées à la structuration de l’approvisionnement, au conditionnement initial, au tri et à la redistribution des différentes matières premières, particulièrement dans l’Est-du-Québec.  Si le projet va de l’avant, les phoques seront débités par le groupe ADEL à Sainte-Luce.  L’abattoir a été désigné comme centre de valorisation.

Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, explique que le projet devrait s’échelonner sur seize mois.  Si les conclusions sont positives, le directeur de l’association souhaite l’implantation de différents centres de valorisation dans l’Est :

 

L’Association des chasseurs de phoques intra-Québec agit comme demandeur officiel au nom du consortium dans le cadre de ce projet.  Parmi les partenaires de départ, la MRC de La Haute-Gaspésie, GÎMXPORT, le Groupe ADEL, La Boucherie Côte-à-Côte, ÉvoluPêches, Écofaune Boréale et l’Association des Capitaines Propriétaires de la Gaspésie.  D’autres entreprises, organisations et communautés autochtones déjà approchées pourront se joindre au projet, qui se veut évolutif.