Une revalorisation en médecine pour les résidus de crustacés

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Des chercheurs de l’Université McGill, à Montréal, ont conçu une nouvelle colle médicale faite à partir de déchets de la pêche des crustacés.  

Les chercheurs ont trouvé une nouvelle utilisation pour le chitosane, un dérivé de la chitine, provenant notamment de la carapace des crustacés.  

L’idée avait déjà été soulevée il y a plusieurs années par Marie-Gil Fortin, chercheuse industrielle et chargée de projets chez Merinov, alors qu’elle travaillait sur les possibilités de la chitine.   

La professeure Audrey Moores, du département de chimie de l’Université McGill, souligne que son équipe a constaté lors de leurs recherches à quel point cette colle est puissante :  

   

En plus d’être très résistante, cette colle permet de revaloriser des matériaux qui seraient autrement jetés.  

Audrey Moores, toutefois, indique qu’il reste encore plusieurs étapes avant que cette colle puisse être utilisée sur les humains :  

 

L’industrie québécoise des pêches génère chaque année près de 16000 tonnes de résidus. Depuis 2022, l’enfouissement des résidus marins est interdit par le Gouvernement québécois, mais déjà, à l’époque, la majeure partie des résidus était revalorisée, notamment en compost pour l’industrie agricole.