La directrice générale du CSSS du Rocher-Percé affirme que le journal de Québec fait du sensationnalisme sur un problème qui n’existe pas.
En une du journal de ce matin, le quotidien stipule que Chantal Duguay embauche sa famille en priorité dans son établissement.
Chantal Duguay tient à rappeler que le CSSS du Rocher-Percé est le plus important employeur de la MRC, avec plus de 700 travailleurs sous son toit. Elle reconnait que des membres de sa famille y travaillent, mais elle confirme qu’ils ont tous suivi le processus d’embauche normal pour obtenir un poste, et qu’elle n’a pas fait partie du processus de sélection. Elle ajoute également que certaines personnes citées dans l’article ont été embauchées avant la fusion de l’hôpital et du CLSC, par des employeurs différents.
Chantal Duguay déplore le fait que l’article base son argumentaire sur des lettres anonymes décriant la situation. Selon elle, le poids de telles lettres demeure discutable.
De son côté, le directeur des ressources humaines de l’établissement, Gervais Marcoux, se dit étonné de la déclaration de la présidente du syndicat des infirmières, Micheline Barriault, qui affirme dans cet article qu’il règne un climat de terreur dans ce CSSS.
L’article stipule également que l’établissement a engagé des membres de la famille de Chantal Duguay et Gervais Marcoux comme stagiaires. Gervais Marcoux affirme que c’est vrai, mais qu’aucun stage n’est refusé aux étudiants sans motif valable, justement dans l’objectif de recruter et fidéliser la main-d’œuvre.