LA TIQUE EST ABONDANTE

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    Crédit: Marc Debain
    Crédit: Marc Debain

     

    Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie font partie des régions où les indices de la charge parasitaire sur les orignaux sont les plus élevés.

    C’est ce que révèle la section sur la tique d’hiver du rapport de surveillance des maladies de la faune 2011-2014 du ministère de la Forêt, de la faune et des Parcs publié au mois d’avril.

    Ce rapport révèle, dans un premier temps, qu’au sud du Golfe Saint-Laurent 96% des orignaux échantillonnés sont parasités par la tique d’hiver. Dans la plupart des zones de chasse situées entre le golfe et le 50e parallèle, 73% des orignaux étaient infectés. Au nord du 50e parallèle, aucun des orignaux n’était parasité.

    Le rapport révèle aussi que les zones de chasse 01 et 02, la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent, font partie des zones où la charge parasitaire observée sur les bêtes est la plus élevée, soit une moyenne de 2 ou 3 tiques aux 10cm.

    C’est la densité d’orignaux dans ces territoires qui explique ces résultats. Pour retrouver des charges parasitaires comparables, ou plus élevées, il faut se rendre dans les zones 3, 4 et 7 et ce même si la densité d’orignaux dans ces territoires est peu élevée.

    Cette situation s’explique par le fait que ces zones partagent leur frontière avec des zones du Maine où les densités d’orignaux sont très fortes, 13 à 34 orignaux aux 10 kilomètres carrés, et que la tique d’hiver est très présente. Certains orignaux migrent fort probablement et contribuent ainsi à parasiter les orignaux du côté québécois de la frontière.

    De 2012 à 2014, c’est 1166 orignaux qui ont été échantillonnés.