Oui au port de signes religieux pour les employés de l’État

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L’Association Québec Solidaire dans Bonaventure se prononce en faveur de la liberté de porter des signes religieux pour les employés de l’État.

L’association locale de la formation politique a tenu dimanche son assemblée générale annuelle à Bonaventure.

La formation a profité de l’occasion pour faire le  bilan de la récente campagne électorale qui a permis l’élection de 10 candidats de Québec Solidaire.  D’ailleurs la formation souhaite profiter de cet élan afin de recruter de nouveaux membres et à cet effet de nombreuses activités politiques seront organisées dans les prochains mois.

L’AGA a aussi été l’occasion pour l’association locale de se prononcer sur le port des signes religieux.  Deux options étaient sur la table, soit la recommandation du rapport Bouchard-Taylor, qui interdit les signes religieux chez  les personnes qui ont un pouvoir de coercition et la liberté pour les employés de l’État de porter des signes religieux. De façon unanime, c’est la deuxième option qui a été choisie par les membres de Québec Solidaire.

La porte-parole de Québec Solidaire dans Bonaventure, Catherine Cyr-Wright, explique cependant que les employés qui travaillent en public devraient avoir le visage découvert :

 

Québec Solidaire précise quand même que la laïcité est une valeur fondamentale pour la formation.  Les instances nationales prendront une décision finale à la fin mars.

1 COMMENTAIRE

  1. Françoise David, la première, avait éminemment bien fait la part des choses à cet égard, il y a une demi-douzaine d’années, lors de la tentative ratée du PQ avec sa proposition de Charte des valeurs. Or, maintenant, considérant que tout indique que l’actuel gouvernement ne voudra pour rien au monde reculer par rapport à son dessein d’inclure aussi les enseignantes en son projet… d’«exclusion»; le mieux ne serait-il pas alors de tendre à au moins sauver les meubles? C’est-à-dire, à laisser un peu de temps au temps. En prorogeant le moment d’entrée en vigueur de la loi pour les enseignantes tout au moins. De manière à ne pas ‘pénaliser’ – (pour employer un euphémisme) – plus particulièrement les élèves, déjà en manque criant d’enseignantes. En laissant «entrer», donc, au cours des trois ou quatre prochaines années, aussi toutes celles, aptes, présentement aux études ou en formation en vue de l’enseignement, voilées ou pas. Voilà qui serait faire preuve d’éminemment plus de « fairness », de maturité, de ‘raison-rationnelle’, de bon sens logique comptable écono, de bonne foi, de respect et d’humanité, qu’en se privant de telles ressources et, surtout, qu’en en privant cruellement des enfants en ayant extrêmement besoin.

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