Un contaminant à faible risque dans des bonbonnes de gaz anesthésiants à Gaspé

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Le résultat des analyses commandées par le ministère de la Santé révèle que le benzène retrouvé dans les bonbonnes de gaz anesthésiants présente des risques cancérigènes très faibles.

Ce contaminant aux hydrocarbures a été découvert cet automne à l’hôpital de Gaspé et dans 3 autres établissements du Québec. Par mesure de précaution, le ministère de la Santé avait recommandé à tous les hôpitaux du Québec de ne plus utiliser le protoxyde d’azote, en début de semaine.

L’analyse de l’Institut national de santé publique a démontré que les quantités d’hydrocarbures liquides dépassaient les normes permises. Par contre, pour 12 heures d’exposition à ce gaz, le risque accru de développer un cancer serait seulement de 6 sur 100 millions.

La responsable des relations avec les médias au Centre de santé et de services sociaux de la Gaspésie, Geneviève Cloutier, expliquait déjà, hier, que les hydrocarbures retrouvés dans le gaz ne sont pas considérés comme dangereux.

 

À Gaspé, cette découverte fait suite à des travaux de maintenance sur le réseau de gaz de l’hôpital.

 

Geneviève Cloutier soutient que cette situation n’a pas eu beaucoup d’impacts sur les activités du bloc opératoire, puisque ce gaz n’était pas utilisé très souvent et que d’autres gaz peuvent être utilisés pour l’anesthésie.

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