La santé des poissons se détériore

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L'omble de fontaine fait partie de la famille des truites. Photo: pixabay/libre de droits.

La santé des poissons sauvages au Canada ne s’est pas améliorée dans les cinq dernières années, moins du tiers des pêches canadiennes, ou 30,4 %, étant considéré comme en santé comparativement à 34,5 % en 2017.

La cinquième édition annuelle de l’Audit des pêches publié mardi par l’organisme Oceana Canada reconnaît pourtant qu’au cours des cinq dernières années, le gouvernement du Canada a amélioré la transparence de la gestion des pêches, a investi dans les sciences océaniques, a amélioré la surveillance des pêches et s’est engagé dans la création de plans de rétablissement pour les pêches épuisées.

Toutefois, Oceana Canada constate que le ministère des Pêches et Océans (MPO) n’a pas réussi à concrétiser ses engagements politiques et que jusqu’ici, les investissements n’ont mené qu’à peu de résultats mesurables.

Oceana Canada ajoute que les pêches doivent faire face à une pression accrue causée par les changements climatiques, la pollution, la destruction des habitats et la surpêche.

L’organisme soutient que le premier ministre Trudeau et la nouvelle ministre des Pêches, Joyce Murray, ont une rare opportunité de réparer les dommages causés par la surpêche, ramener l’abondance des océans et stimuler le rétablissement économique post-pandémie. Il signale que depuis 2000, les États-Unis ont rétabli 47 stocks de poissons épuisés grâce à des exigences législatives strictes.

 

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