Alors qu’au Québec le taux d’occupation des maisons pour les femmes victimes de violences conjugales atteint 98 %, en Gaspésie et aux Îles, l’occupation moyenne est à 109% de la capacité.
Le Regroupement des maisons d’aide et d’hébergement du Québec a rencontré la semaine dernière le cabinet du ministère des Finances dans le cadre des consultations pré budgétaire.
L’organisme veut sensibiliser le gouvernement au fait que les demandes de services augmentent, mais sans injection de nouveaux financements.
La directrice de la Maison l’Aid’Elle de Gaspé, Aline Clavet, explique qu’en Gaspésie le taux d’occupation dépasse le nombre de lits disponibles :
Depuis les 8 premiers mois de l’exercice financier, c’est plus de 50 femmes et enfants qui ont été hébergés à Gaspé avec une durée moyenne de séjour de 74 jours.
Sans avoir de listes d’attente, les Maisons des femmes victimes de violences conjugales offrent un service externe de consultation pour répondre à davantage de demandes de services. Là aussi, dans les 8 premiers mois, le service a répondu à plus de 150 femmes justes pour Gaspé :
Les frais d’exploitation des maisons en Gaspésie sont toujours élevés, selon Aline Clavet, et nécessitent toujours un réinvestissement de la part de Québec :