Deux syndicats du domaine de la santé dénoncent la place de plus en plus grande du privé dans le système québécois.
Dans le cadre de la Semaine d’action régionale de la Coalition solidarité santé, le Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux fustigent la création de la nouvelle agence Santé Québec.
Selon la représentante nationale de l’APTS en Gaspésie, Jenny Tardif, cette nouvelle réforme vient à nouveau centraliser et privatiser le réseau public. Santé Québec contrôlera tout à partir de Québec et même les organismes communautaires devront se plier aux exigences de l’agence. Jenny Tardif se questionne sur l’autonomie qu’il restera aux décideurs locaux :
Depuis plusieurs années, et plus récemment avec les réformes Barette et Dubé, le privé prend de plus en plus de place dans le réseau public. Le gouvernement choisit d’orchestrer un système où l’État subventionne les compagnies privées pour qu’elles donnent des soins de santé. 30% du budget du ministère de la Santé est maintenant dévolu à des compagnies privées qui offrent des soins de santé :
Et le fait de nommer une PDG qui provient du privé envoie un drôle de message, selon Jenny Tardif.
Collaboration de CIEU-FM