La mairesse de Chandler comparait au tribunal de la Commission municipale

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La mairesse de Chandler, Louisette Langlois. Crédit: Ariane Aubert Bonn

La mairesse de Chandler Louisette Langlois comparaît devant le tribunal de la Commission municipale pour manquement aux règles d’éthique et de déontologie des élus de la ville de Chandler.

Les audiences du tribunal administratif de la Commission municipale du Québec ont débuté hier à Gaspé.

La mairesse doit répondre de 21 allégations reliées à la divulgation d’information confidentielle, conflits d’intérêts, et la qualité de services offerts aux citoyens. Les faits reprochés se seraient produits entre novembre 2018 et octobre 2019.

Louisette Langlois aurait entre autres divulgué des noms d’employés ayant formulé des plaintes en harcèlement psychologique, divulgué des informations confidentielles en lien avec des dossiers de la Ville, omis de divulguer des intérêts personnels, et incité un citoyen à formuler des demandes d’accès à l’information afin qu’il obtienne des factures d’avocats.

5 jours ont été réservés au calendrier du tribunal administratif de la Commission municipale pour entendre la cause.

La mairesse a déjà été suspendu pour des manquements déontologiques.

Louisette Langlois avait été suspendue de ses fonctions, sans rémunération, pendant 45 jours en octobre 2016  suite à une décision de la Commission municipale.

On lui reprochait d’avoir omis de divulguer des intérêts personnels dans le dossier du congédiement du directeur de l’urbaniste, Philippe Berger, en 2012. Un dossier auquel elle a pris part activement.

En mai de la même année, Louisette Langlois avait été suspendue 1 mois pour avoir demandé au trésorier d’ajouter un montant de 130 000$ aux prévisions budgétaires, alors qu’elle n’avait pas reçu l’appui ni du conseil de ville ni du directeur général. L’argent visait l’embauche d’un greffier et d’un ingénieur.

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