Murdochville doit s’assurer d’une acceptabilité sociale si la mine réouvre

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La ville de Murdochville

Le maire de Malartic conseille à la mairesse de Murdochville d’établir ses attentes vis-à-vis Métaux Osisko, qui souhaite rouvrir la mine de cuivre de l’endroit.

Comme Murdochville, Malartic, située pour sa part en Abitibi-Témiscamingue, doit composer avec une mine à ciel ouvert dans sa municipalité, ce qui représente des enjeux pour les citoyens qui l’habitent.

Selon le maire Martin Ferron, si le projet devient réalité, la ville devra jouer un rôle pivot entre sa communauté et l’entreprise afin de s’assurer d’une acceptabilité sociale.

Martin Ferron explique comment ses habitants et la Ville en sont venus à une entente avec la minière afin d’instaurer une cohabitation, ce qui n’a pas été facile.

 

Les opérations minières ont permis aussi à la municipalité d’aller chercher des revenus en taxation qui ont ensuite été investis dans l’amélioration de ses infrastructures.

 

Pour Martin Ferron, la compagnie a dû investir aussi en logement et dans d’autres aménagements qui ont changé le visage de Malartic.

Le maire explique qu’une mine a une durée de vie limitée et qu’il faut se préparer à l’après-exploitation. À cet égard, il se dit très déçu que les redevances minières aient disparu avec le dernier pacte fiscal signé entre les municipalités et Québec.

 

Il donne l’exemple de Val-D’Or qui avait réussi à obtenir 1,5M$ en 2019 avant la disparition des redevances.

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