Offensive de la CSN auprès des travailleurs des pêches

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La CSN doit redoubler d’efforts pour inciter les travailleurs des pêches à se syndiquer, puisqu’un climat de peur règne dans les usines de transformation et sur les bateaux de pêche.

Des employés ont été rencontrés et des dépliants d’information ont été distribués dans environ 20 000 foyers gaspésiens, entre Bonaventure et Rivière-au-Renard, mais le défi demeure tangible, selon le conseiller syndical, Martin Massey.

 

Il insiste d’ailleurs sur le fait que la démarche d’une personne souhaitant se syndiquer demeure confidentielle.

Dans cette offensive du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, on souhaite également démystifier le rôle d’un syndicat et les avantages de se syndiquer.

D’abord, selon l’analyse de la CSN, le salaire moyen des travailleurs d’usine syndiqués de la Gaspésie est de 20 $ de l’heure, comparativement à 15 $ pour les non-syndiqués.

 

Martin Massey croit qu’en améliorant les conditions de travail, les employeurs auront aussi moins de difficulté à trouver des travailleurs.

 

Actuellement, la CSN représente 3 usines de transformation dans la région : Menu Mer, Marinard et Kitomer, toutes situées à Rivière-au-Renard.

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