Une saison estivale plus que satisfaisante pour la RÉGÎM

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Les membres de la RÉGÎM

2 282 personnes ont bénéficié de la promotion estivale de la RÉGÎM cet été offrant des déplacements gratuits à bord de ces autobus pour les jeunes de moins de 18 ans et les personnes de 65 ans et plus.

Il s’agit d’un bilan positif selon la société de transport considérant la situation épidémiologique dans la région qui freine les déplacements. La gratuité pour les aînés était une nouveauté cette année ; elle risque de s’appliquer aussi l’année prochaine. Bien que l’été passé tout le monde, peu importe l’âge, pouvait profiter de cette promotion, cette année cette stratégie n’était pas viable pour la régie.

«L’été passé, les chauffeurs étaient en apprentissage de la méthode de retour au travail avec leur bulle et la gestion des modes de paiement», explique la directrice générale Marie-Andrée Pichette concernant les raisons pour lesquelles la gratuité pour tous n’a pas été appliqué cette année. «On voulait surtout inciter les gens à revenir. On ne peut pas faire une gratuité pour tous annuellement», renchérit-elle.

Sinon, la directrice générale se dit satisfaite du projet pilote d’autopartage, une première cet été, dans laquelle 23 citoyens se sont inscrits pour utiliser le service permettant de louer des véhicules pour circuler sur le territoire au coût de 7 dollars par heure. Il n’y avait aucune limite de temps quant à la durée de la location. « Ce système d’autopartage répond vraiment à nos besoins et nos attentes, donc en automne on devrait lancer le programme à plus grande échelle auprès de la clientèle gaspésienne», se réjouit Marie-Andrée Pichette.

Ce projet-pilote, qui se terminera l’année prochaine, travaille aussi sur un système de voiturage à la manière d’Uber permettant aux individus de rendre disponible leur propre voiture. Ils peuvent ainsi offrir leur service de conduite. Cette stratégie est surtout valorisée dans des endroits peu desservis en taxi. Pour l’instant, ce service n’est pas offert par la Régie, il ne reste qu’à investir dans les technologies pour que ce soit disponible. «On part à zéro, c’est pourquoi on a beaucoup de travail à faire dans ce dossier. Il faut développer l’application, louer les voitures et ensuite il faut recruter les gens qui veulent offrir ce service-là», illustre-t-elle.

Tout ce développement entre dans le projet TCiTé (Transport collectif intelligent et transport électrifié). Le voiturage constitue donc la troisième et dernière phase du projet.

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