Utiliser le mot «nègre» pour le bénéfice de la vérité historique, dit l’abbé Serge Tidjani

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Le débat concernant l’utilisation d’un mot raciste par une enseignante d’Ottawa fait aussi réagir en Gaspésie.

L’Abbé Serge Tidjani est originaire du Bénin. Prêtre et chancelier au diocèse Gaspé, il est arrivé au Canada il y 18 ans et connaît bien le milieu universitaire d’Ottawa où il a fait ses études. Il s’est dit touché d’entendre le débat qui a cours en ce moment.

Invité à réagir, sur l’utilisation et je cite du mot « nègre »  par une enseignante dans le cadre d’un cours, il estime qu’il faut toujours situer les choses en contexte.  Selon lui, un contexte d’enseignement ne peut économiser la vérité historique d’autant que l’éducation contribue à faire changer les mentalités :

 

Utilisés hors contexte dans le but d’insulter, de critiquer ou marginaliser ces mots créent de la division et du rejet.  Selon Serge Tidjani, ce ne sont donc pas les mots qui sont dangereux, mais l’usage qu’on en fait :

 

Le prêtre est d’avis qu’un tel débat ne contribue ni à rallier ni à diviser, seule l’ouverture au dialogue peut faire évoluer l’acceptation de tous les humains peu importe leur provenance :

 

L’abbé Tidjani considère qu’on ne peut ignorer un pan de l’histoire de l’humanité qui ne doit pas être reproduit aujourd’hui.

Collaboration CIEU-FM

 

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