Diane Lebouthillier veut voir se régler le litige entre MDM et Unifor

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Diane Lebouthillier souhaite une résolution pacifique du conflit opposant les syndiqués d’Unifor et la direction d’Unipêche MDM.

La ministre du Revenu et députée de Gaspésie-les Îles affirme que les partis peuvent arriver à résoudre leurs différends ensemble, et espère qu’une tierce partie n’ait pas à intervenir dans le dossier :

 

Elle indique cependant que tous devraient bénéficier de la répartition de la richesse, et que la situation actuelle des pêcheries en Gaspésie a changé au cours des dernières années.

Diane Lebouthillier considère que l’augmentation substantielle de la valeur des produits de la pêche a graduellement modifié la dynamique des revenus de la pêche, et que ses acteurs devraient faire en sorte que tous devraient en profiter :

 

 

4 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Un commentaire intelligent Mme. Lebouthillier. La ressource appartient à tout le monde. Mais tout le monde ne peut pas en profiter. Qui d’autre qu’un crabier, qu’un crevettier ou même qu’un homardier peut se procurer un permis de pêche pour les crustacés? On parle de 7 à 10 millions de $ pà unité dans plusieurs cas. La ressource sera remise de plus en plus dans les mains de moins en moins nombreuses d’individus, à moins de changement souhaitable. C’est absolument sûr qu’un vent de révolte se lèvera bientôt. Il faut réfléchir tout de suite à remettre à tous les citoyens le privilège d’aller se procurer en mer, sans en faire le commerce, les espèces pour leur propre consommation comme on l’avait toujours fait avant l’arrivée de brillants fonctionnaires chargés de missions importantes depuis 1970.
    Gaston Langlais – Gaspé.

    • Tout à fait M. Langlais

      De passage dans la belle région de Percé, j’en ai appris sur la situation des crustacées.

      Je ne vois plus une assiette de fruits de mer de la même façon.

      Elle signifie maintenant une injustice sociale que je ne croyais jamais l’existence en 2019.
      Soit:
      Les pêcheurs qui font des millions à commercialiser la ressource, l’argent au noir fait directement sur le quai, qui reçoivent des subventions en plus ???!!!!!
      et
      les travailleurs qui préparent ces crustacés payés au salaire minimum, dans l’eau froide jusqu’à 80 hres / semaine, exposés à une ventilation inadéquate, et se faire traiter comme des esclaves. Jusqu’à se faire enlever 1/2 heure sur le paie quand ils prennent 5 minutes pour aller aux toilettes!

      Et dire que mes oreilles se délectaient quand j’ai entendu Boucar dire que la mer est un immense garde-manger !

      J’étais triste d’apprendre que les cubains n’ont pas le droit de plonger pour aller se chercher une langouste ! Ben maudit c’est aussi pire icitte !!!

      J’ai aussi appris l’histoire des Robin !!!!
      Plus ça évolue, plus c’est pareil !

      • Bonjour,
        Robin à son époque n’était pas si mal. Il faut se rappeller que Charles Robin est arrivé à Paspébiac à l’âge de 23 ans, avec de très faibles moyens en 1766. En forêt à la même époque de Robin, les travailleurs forestiers devaient s’expatrier, laissaient leur santé se détériorer rapidement avec les poux en prime.
        Gaston Langlais – Gaspé.

  2. Je suis un membre du syndicat Unifor je suis de Lavaltrie , j’ai fais le voyage 2 fois pour appuyer nos confrères et consœurs travailleurs Des Crustacés de Gaspé. Car je ne peut concevoir qu’en 2019 les travailleurs ont les conditions de travaille des années 1950, c’est assez il faut que ça cesse !!! Merci a vous d’en parler pour que la population voie comment les propriétaires traite leur employer!!

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