Unifor tente une explication

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Unipêche MDM a fait une mise au point concernant «l’apparence d’un écart salarial entre les hommes et les femmes» à l’usine de Paspébiac.

Par voie de communiqué, l’entreprise a expliqué que dans les usines de pêche, de manière traditionnelle, il y a ce que l’on appelle des lignes d’hommes et des lignes de femmes, comportant chacune des tâches différentes. Le salaire est déterminé selon la ligne de travail.

Ainsi, si une femme travaille sur la ligne d’hommes, elle reçoit le salaire de la ligne d’hommes, et vice versa.

«Nous reconnaissons que la rédaction des offres d’emploi est incomplète et doit être revue afin de mieux refléter la réalité», soutient la direction.

«Nous admettons que la formulation doit être révisée afin d’éviter toute confusion possible afin de mieux illustrer que l’équité salariale est respectée par notre entreprise et qu’elle est établie en fonction des tâches, peu importe le sexe de l’employé.  Pour nous, ce principe d’équité est fondamental, peu importe le sexe des employés(es).»

Unipêche MDM a mentionné s ‘être dotée d’une politique d’équité salariale, transmise et renouvelée annuellement à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail au gouvernement du Québec.

Dès samedi après-midi, la CNESST a pris contact avec la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse afin de coordonner leurs actions respectives, selon son porte-parole, Alexandre Bougie.  La CNESST prévoit communiquer rapidement avec l’entreprise pour vérifier si la Loi sur les normes du travail et la Loi sur l’équité salariale sont respectées dans l’entreprise.

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