Exploramer utilise la plastination pour conserver ses espèces marines

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Le Musée Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts. Photo: Archives

Le musée Exploramer se dote d’une nouvelle technique de préservation de ses animaux marins plus dispendieuse certes, mais beaucoup plus pratique pour manipuler les créatures. Il s’agit de la plastination.

Grâce à ce nouvel outil pédagogique, les animaux marins du musée peuvent être conservés pendant des décennies. Ils peuvent en plus être manipulés par quiconque même les enfants sans risquer de perdre leur essence même, que ce soit leur texture et leur couleur. Un autre avantage : ils ne sentent pas le poisson, se réjouit Marion Barbé, responsable de la muséologie et des projets d’exposition à Exploramer.

En effet, la plastination ne crée par une couche comme celle d’un vernis. On peut ainsi sentir la texture des écailles. La responsable donne l’exemple d’un aileron de requin qu’on pouvait tâter comme si l’animal était bel et bien vivant. Fruit d’un travail de six mois amorcé en mars dernier, cette technique de préservation, certes lente et plus onéreuse, soit 400$ par Kg, demeure tout de même bien plus efficace.

Créée au Laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, la plastination est un processus où les spécimens se déshydratent à très basse température pour ensuite reposer dans trois ou quatre bains d’acétone, dépendamment de leur taille. Sans déshydratation, l’animal serait gorgé d’eau, ce qui empêcherait l’acétone de pénétrer tous les pores de l’espèce.

Sans aucun doute, ce ne sera pas la dernière collaboration entre Exploramer et l’Université de Sherbrooke, ajoute Marion Barbé.

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