Le personnel professionnel en éducation à bout de souffle

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Collège Jean Hay, Marennes. Classe de 3eme et 6eme cognitive d'Emilie Decrombecque.

Selon un sondage auprès des membres de la Fédération des professionnels et professionnelles de l’Éducation affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, le tiers des 3000 répondants songe à quitter leur emploi.

Les raisons évoquées ciblent la surcharge de travail, le cadre de gestion du réseau scolaire qui ne reconnaît pas suffisamment l’expertise dans les 35 professions exigeant une formation universitaire et le salaire plus bas que dans le secteur privé, qui cause des difficultés de recrutement.

Le président du syndicat à l’échelle nationale, Jacques Landry, demande au gouvernement de revoir l’ensemble des barèmes d’accompagnement, tant sur les exigences de diagnostics médicaux pré requis pour la prise en charge que sur la précarité des emplois.

Le personnel professionnel en éducation fait référence aux professions non enseignantes du réseau, titulaires de diplômes universitaires, comme les psychologues, les ergothérapeutes ou les orthophonistes.

Selon la fédération, l’offre patronale actuelle pour la bonification des conditions de travail, principalement en offrant de la formation, représente 75$ par professionnel sur trois ans, une proposition qu’elle juge dérisoire.

Collaboration de CFIM

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