Dénonciations de lacunes à la DPJ

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L’Alliance gaspésienne dénonce plusieurs lacunes de la DPJ qui ont pour effet d’exposer des jeunes à de la violence.

Bien qu’elle accueille avec satisfaction l’annonce du gouvernement d’injecter 47 millions dans le but de réduire les listes d’attente de la DPJ, l’Alliance considère que bien d’autres problèmes subsistent dans le milieu.

Monic Caron, co-ambassadrice de l’Alliance et coordonnatrice du Centre Louise-Amélie de Sainte-Anne-des-Monts, souligne un manque de communication entre les différents organismes d’aide et la Protection de la jeunesse. Entre autres, en raison d’un problème de catégorisation, la DPJ exposerait des jeunes à des parents violents.  Lorsqu’un couple se sépare en raison de violence conjugale, l’enfant peut être pris en charge par les deux parents, même si l’un a fait preuve de violence par le passé :

 

L’Alliance gaspésienne demande donc une réévaluation des façons de faire de la protection de la protection de la jeunesse, pour permettre une meilleure communication des dossiers aux différents organismes partenaires ainsi qu’une meilleure formation de ses intervenants.

L’Alliance souligne que l’argent investi pour les listes d’attente n’aurait rien changé au cas de la fillette de 7 ans décédée en avril dernier, puisque son dossier était déjà connu des autorités gouvernementales.

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