Tentative de sortie de crise

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La Société de chemin de fer de la Gaspésie a pu procéder à une inspection de la ligne ferroviaire hier à Listuguj, avec l’accord du groupe de manifestants autochtones.

Québec a aussi obtenu une injonction de la cour presque simultanément pour que le barrage érigé le 10 février soit levé.

Les protestataires ont dit avoir accepté la présence des employés de la Société de chemin de fer pour démontrer leur bonne foi.  Pendant ce temps, à Québec, le Procureur général  attendait une réponse du juge sur sa demande de forcer la levée de la barricade.

Peu avant 16 heures, la réponse du juge Paul Corriveau est venue.  La Cour Supérieure a ordonné le déplacement de toute structure ou toute autre forme d’entrave bloquant ou restreignant la libre circulation sur la voie ferroviaire.

Le gouvernement du Québec est propriétaire des 325 kilomètres de rail entre Matapédia et Gaspé.  Depuis l’érection de la barricade, le transport ferroviaire est complètement interrompu, ce qui cause d’importantes conséquences financières à l’entité exploitant du rail, a noté l’avocat Alexandre Ouellet, ajoutant dans son énoncé que la Société de chemin de fer de la Gaspésie est déjà à court de liquidités.

À ce jour, la Société de chemin de fer évalue à 350 000$ ses pertes de revenus.

Reste à voir quelle sera l’orientation que prendra le groupe de manifestants autochtones à savoir s’il se pliera à l’injonction de la cour ou s’il la défiera. L’ambiance sur les lieux du barrage, hier, était relativement détendue.

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